Retour sur le livre Atomic Habits écrit par James Clear.
Bonjour et bienvenue dans mon TED Talk… Ou plutôt mon TED Read ? Je ne sais pas, ce n’est pas grave.
Aujourd’hui, et dans de futurs articles j’aimerais vous parler des habitudes que nous avons tous et de leur intérêt au quotidien. Comme vous vous doutez que je n’ai pas de diplôme sur le sujet, je vais me baser sur le livre Atomic Habits écrit par James Clear et sorti en 2018.
Je suppose que la première question que vous devez vous poser est : “Mais quel est le rapport avec les cours à l’EPF ?”. Ce à quoi je répondrais, “Beaucoup plus que ce que l’on pourrait penser…”. Je vous invite donc à me supporter le temps de cet article afin d’en apprendre un peu plus sur le système des habitudes.
Qu’est-ce qu’une habitude ?
Et si on commençait facilement… Qu’est-ce qu’une habitude ?
(Vous avez quatre heures 😄)
La définition du dictionnaire Larousse nous indique :
“Manière usuelle d'agir, de se comporter " (d'une personne)
Si on creuse un peu plus loin, James Clear nous explique qu’“Une habitude est un comportement qui a été répété suffisamment de fois pour devenir automatique.”
Ainsi, fumer est une habitude de fumeur, courir est une habitude de coureur, et
faire du sport en général est une habitude de sportif.
Une habitude est construite par la répétition de la boucle de rétroaction sur laquelle repose tout comportement humain :
essayer, échouer, apprendre, réessayer différemment.
Bon, maintenant que les grands mots sont posés. Si on expliquait plus facilement…
En règle générale, personne ne naît coureur, musicien, lecteur … ce sont les actions que nous avons effectuées au cours de notre vie qui nous ont permis de le devenir le temps
d’une action, puis d’en faire une partie de notre identité.
Je cours tous les dimanches, je suis donc coureur.
Je lis régulièrement des livres, je suis un lecteur.
Je joue d’un instrument de musique, je suis musicien.
Si cette action est répétée un certain nombre de fois, cela deviendra une habitude, bonne ou mauvaise. Se ronger les ongles quand on est stressé pour faire passer le dit stress, acheter un croissant à chaque fois que l’on passe devant la boulangerie en bas de chez soi, allumer un jeu dès que l’on rentre à la maison, scroller sur les réseaux sociaux dans son lit…
Sur quoi repose une habitude ?
C’est bien gentil d’identifier des habitudes, mais sur quoi repose une habitude,
pourquoi en avons- nous ?
Là encore, James Clear répond à notre question :
“Le processus de création d’une habitude peut être divisé en quatre étapes simples :
déclencheur, envie, réponse et récompense”.
Concrètement, prenons un exemple, car je n’ai moi même pas compris :
Si je rentre dans une salle complètement sombre, je vais (normalement) avoir envie
de voir quelque chose. Je vais donc actionner l’interrupteur, et je vais pouvoir voir
ce qu’il y a dans la salle.
Dans cette situation, j’ai satisfait mon envie de voir, et ai donc appris qu’actionner
l’interrupteur est lié au fait d’être dans une pièce sombre. Je vais donc, à force de répétition, créer l’habitude d’actionner l’interrupteur à chaque fois que je rentre
dans une pièce sombre.
Le changement de ses habitudes.
Sujet qui nous concerne par rapport à nos habitudes de lycée et nos (futures) habitudes
à l’EPF. Les environnements n’étant pas les mêmes, il est fort probable que certaines habitudes doivent changer, qu’on le veuille ou non.
Mais comment change-t-on une habitude ?
Il y a trois étapes au changement de comportement :
changement dans les résultats
changement dans les procédés
changement dans l’identité
Lorsque j’ai reçu ma première note en dessous de 10, je me suis dit : “il faudrait peut-être que je me mette à bosser…” Et je reconnais que ce n’est pas encore devenu une habitude. Mais cette observation de mes résultats m’a fait réaliser que j’avais besoin de changer quelque chose dans ce que je faisais. Je suis donc passé d’un changement de résultat à un changement de procédés. Je travaille bien plus régulièrement, j’essaie de remettre le moins possible au lendemain, et j’écoute beaucoup plus en classe.
Est-ce que cela a changé mon identité ? Je ne sais pas.
L’idée du sens dans lequel le changement se fait est liée à la différence de formulation dans sa tête. On peut refuser une cigarette parce qu’on veut arrêter de fumer (résultat) ou parce que l’on est non fumeur (identité).
Dans les prochains articles, je vous expliquerai différentes manières de changer ses
habitudes ou d’en prendre de nouvelles.
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